Conditions de vie éthologiques
Nos chevaux équithérapeutes vivent en troupeau, en plein air à l’année. Ils évoluent dans de vastes prairies entourées de bois, et découpées en paddocks. Ils disposent d’abris naturels (arbres, haies…). Leurs conditions de vie respectent leurs besoins naturels d’espace, de mouvement, de diversité alimentaire et de vie sociale. Comme ils vivent constamment au grand air, nos chevaux sont en bonne santé physique et mentale. Ils sont donc plus facilement disponibles pour leur rôle de thérapeutes. Ils sont ainsi plus équilibrés et plus réceptifs à notre demande. Nous les considérons comme de véritables partenaires pour notre offre d’équithérapie.
Gestion sanitaire du troupeau
La ferme étant conduite en Agriculture Biologique, les traitements que les chevaux reçoivent sont toujours limités au strict nécessaire. Nous travaillons par exemple surtout en préventif, avec des bassines à lécher pour éviter les infestations de parasites internes et externes.
Les chevaux changent aussi régulièrement de parcelle, pour préserver la biodiversité en évitant le surpâturage. Cette pratique, appelée « pâturage rotationnel« , leur permet de changer régulièrement d’environnement et de voir de nouveaux horizons. Ils apprécient ces changements et nous font savoir quand cela fait trop longtemps qu’ils sont au même endroit: ils attendent alors à la porte de la parcelle suivante ! Cette pratique permet aussi de casser le cycle des parasites internes (vers intestinaux), puisqu’il les prive de leurs hôtes. Elle permet donc aussi de réduire les traitements vermicides.
Vie en troupeau
Cette manière de vivre en harmonie avec la nature contribue grandement à leur bien-être et à leur capacité à accompagner efficacement nos participants dans leur cheminement thérapeutique.
Nos chevaux équithérapeutes sont notre inspiration quotidienne. Ils bénéficient d’un environnement naturel où ils peuvent s’épanouir pleinement. Vivant en troupeau, ils développent des liens sociaux forts, favorisant ainsi leur équilibre émotionnel et comportemental. Nous observons par exemple que les sous-groupes qu’ils forment ne sont pas les mêmes en hiver, où il faut se respecter aux abords des endroits de nourrissage, qu’en été, où il faut chasser les mouches en se plaçant tête-bêche.